J’ai plus peur de souffrir Que de mourir Je ne te blâmerai jamais Mais je te plaindrai De tout mon vivant Pour tous tes morbides desseins Je te plaindrai Quand ton destin Ne sera plus entre tes mains Là où plus de place Aux caprices de la vie Tout ne sera comme cendres Qu’emporte le vent Les jours s’égrainent Comme sur un chapelet Entre les doigts de ta main.