Oh ! Toi voyageur Toi qui vas Battant de tes ailes les airs Traversant les pays les plus lointains Oh ! Toi voyageur Mon oiseau de Liberté Mon oiseau de Paix Je te confie un rameau Ce rameau qu’en douceur J’ai taillé d’un olivier témoins Un olivier millénaire qui les racines se sont enfouies Dans les entrailles de la terre Je te le confie à mon pays Là où on tue ces mères et leurs enfants Là où le sang arrose la terre Sainte Moi je pleure Je pleure des larmes de sang Mon cœur bat pour vous Dans mon exil.