Dans la chaleur ardente de ma ville Il se sens seul et souffre du froid Comme un noyé dans le Nil Perdu sous la voie Obscure tableau Que celui de ses amours Noirci par morceaux D’illusions d’un jour Seul et emmuré Seul et apeuré Seul près des gens sourds Entourés de velours Et de tentures magiques Prêtes a exploser en une nuée diabolique De confettis et de joie Alors que du fond du Nil il les voit Assis sur des banc Allongés sur le flanc Trop occupés a se caresser Pour être gênés par un pauvre condamné Qui se raccroche aux chevilles Des gens de sa ville Qu’il croyait être aimé Ce malheureux écoeuré Avant de savoir le monde De perdre de vue l’être aimé Qui l’avais mis sous l’onde Pour ne plus être encombré