Au fond de mes nuits blanches J’écris à l’encre noir Le contraste de tes hanches Dans la lumière du couloir Les paroles me manquent Tant la beauté jaillie Des couleurs jaunies De nos photos magnifiques Face à l’objectif ébahi Tes courbes se dessinent Et la pellicule sourit Devant ta pâleur câline Obscène jeu Pornographie insolente Que ta beauté indolente Rend merveilleux Et la rougeur de tes émois Luie face à mes yeux Immergés je crois De voir nos ébats délicieux Dans un vacarme d’amour Faisant imploser nos sens Nous rendant sourd A la laideur de l’ignorance