Il pleut de l’amour Que le clair de la lune ecarlate En romance pudique Ne veut s’arreter de donner Carriere, malgre lui Dans le poeme aux rimes Charnelles de l’agreste champs-reveries Des aurores rutilantes
Benis-moi avec tes longs baisers Inavoues, Ou du miel de ta beaute bercante Le monde a besoin D’apprehender le concerto Envoutant des oniriques saisons Il pleut intarissable delices Et de chastes imaginations
Il pleut de l’amour Autour de la legende affective Des emeraudes de l’ocean Limpide Des apotheoses d’ivresse Excellant fievreusement Le coeur Au silence de nuages bleuatres De ta volupte infinie
Sous la sonnerie vivifiante Des cloches de minuit Si, et seulement si je pouvais Habiter le dome magique De tes voeux, tes emotions Ta pure candeur, Et ta confidence vanillee, Ma vie serait l’eden eternel Dans la cantilene petulante De ton amour qui me leche l’ame
Vive l’amour! Vive l’amour! Dans l’idyllique des etreintes De la melodie du rondeau singulier De tes yeux mignons Comme ces pointilles ciseles Se laissent obseder Dans l’arcane De l’aurore beate Sous la pluie d’amour