Un soir, me sentant seul, je m'assis tristement, Sur la pelouse en fleurs et non loin du village, Pendant que l'astre au loin, descendait lentement, Et que les animaux rentraient du pâturage.
Quelquefois, un passant me faisait un salut Auquel je répondais par un signe de tête : J'étais trop absorbé par une belle vue : Celle du crépuscule, des plantes et des bêtes.
Une cigale au loin, commence sa chanson, Un chien passe en courant ; il s'arrête, il gratte, Je vois ses yeux luisants, briller étrangement Enfin, il disparaît dans la nuit, à la hâte.
Je me retrouve seul, seul en train de penser Aux instants de bonheur qui m'ont paru si courts Quand, de son minaret le muezzin lança L'appel à la prière, en cette fin du jour.