Elle s’appelait Aziza Un peu comme L’Aziza Il s’appelait Dahmane Un peu comme Balavoine Une femme et un homme Des humains, en somme En tout point comparables Aux inséparables Ces oiseaux d’Afrique Très purs et uniques Dans leur amitié Dans leur sincérité Dieu l’a rappelée, elle L’homme étant fidèle Juste deux mois après S’en retrouva tout près Il n’a pas supporté De perdre sa moitié Et préféra rejoindre Celle en train d’attendre Ainsi était Dahmane Assis sous son platane Ainsi était Aziza Que rien n’amenuisa Même dans l’au-delà Les deux moitiés sont là Toujours invulnérables Toujours inséparables !