Les Romains ne t’aimaient pas et tu es de retour Je ne veux pas croire ce qu’ils pensaient de toi Très nombreux parmi eux, te voyaient en vautour Moi, j’ai un autre avis ; je le dis, je le crois Beaucoup de gens très chers sont nés en février De beaux souvenirs certes, mais de moins beaux aussi Février, comprends-tu, je ne peux t'oublier De durs évènements ont été adoucis Par les gens qui m'entourent, tous ces braves au grand cœur Des êtres exceptionnels, tous pleins d'humanité Sont venus alléger ces moments de douleur Dominés par l'effroi, le doute et l'anxiété Comprends, tu es aussi le mois des amoureux Qui s'échangent des mots, des fleurs, des billets doux Ce langage des cœurs qui fait plus d'un heureux Tu n'es pas si funeste, février, après tout Tu amènes Elsa, gâteau et sa cerise Quelle classe, quel charme et quelle splendeur Et ce don inné qui la caractérise Les mots, dans sa bouche, se transforment en fleurs Quel style, quelle modestie et quelle douceur Et la belle anagramme de son nom à l'envers Éloignant calomnie, envie et laideur Se transformant en miel que le patient espère Devant tant de merveilles, défiant le sort Toutes en février, et auxquelles j'adhère Je crois dur comme fer, que les Romains ont tort.