Dans la belle Algérie, aux portes du désert, Règne mon égérie dans son bel habit vert Ebloui par sa splendeur, le visiteur salue L’une des merveilles, par certains méconnue
Entre la « Soukkara » et la «Bienheureuse» Se dresse « Jellala » toujours majestueuse Le voyageur surpris, demeure sous le charme De ce tableau géant qui réjouit l’œil et l’âme
Sa « rahba », sa mosquée, sa belle palmeraie Son école ancestrale, par beaucoup admirée Son oued dont les galets restent encore fidèles Cette sérénité presque spirituelle
Fille de ce beau pays, fille de l’Algérie Fière comme ses palmiers, belle comme sa broderie Elle étale ses tapis, véritable merveille Devant les amateurs de coucher du soleil
Ses femmes et ses hommes aux qualités certaines Vivant en harmonie et ignorant la haine Respirent la quiétude et inspirent le respect Toujours admirables, sous tous les aspects
La maison paternelle qui a gardé son charme Fait couler sur ma joue une chaude larme Les souvenirs reviennent et les images aussi De tous ces êtres chers ayant vécu ici.