Un arbre trentenaire, ni chêne, ni roseau Las de sa vie de chien, las d’être torturé S’affala certain soir, faisant fuir ses oiseaux Le voisinage étant dans les bras de Morphée Ce n’est qu’au petit matin que le constat se fit Le suicide de cet arbre, jusqu’ici, méprisé Plongea les riverains, à peine sortis du lit Dans un grand embarras qui les a médusés Comment enterrer ce vieux, déjà si dérangeant Du temps de son vivant et qui dérange encore Une fois allongé ; que faire braves gens « Appelons les pompiers, ces hommes sont très forts » Les sauveurs arrivèrent avec leur matériel La scie devant couper, se cabra et cessa On amena une autre, en l’espace d’un clin d’œil La deuxième, à son tour, refusa et cassa « Cet arbre est hanté », dit l’homme pris de peur « Inutile d’insister » et il s’est dérobé. Horrifié, il partit, laissant les gens en pleurs Devant ce triste sort, qui sur eux, est tombé Aux dernières nouvelles, on attend l'exorciste Qui sortira le « Djinn » de l’arbre maléfique Aux enfants qui rêvent de cités futuristes, La muraille est grande et elle est hermétique...