J’ai bien beau m’accrocher à la belle espérance Cette corde usée qui peine et s’effiloche Malgré les certitudes et malgré les croyances La route est parsemée de pièges, d’anicroches
Le rocher de Sisyphe, annihilant l’effort Dévalant chaque fois la montagne abrupte Décourage et fatigue, acharnement du sort Obstruant le passage et fermant la route
A l’image du noyé qui refuse de périr Je m’agrippe encore à mes derniers bouquins Craignant un abandon et la peur de mourir Dans une mer sans fond et peuplée de requins.