Qui aurait cru qu’un jour, l’espoir soit étranglé Qui aurait cru qu’un jour, l’innocent soit tué Qui aurait cru qu’un jour, la barbarie règne En cette terre d’Amour et que l’enfant saigne
Les mères sont en pleurs, elles sont mal dans leur chair Leur chair assassinée, leur chair pourtant si chère La pupille de leurs yeux, leur raison de vivre Elles prient matin et soir, essayant de survivre
Ceux qui les ont ruinées sont des gens ignobles Qui n’ont plus rien d’humain, des êtres exécrables Qui savent que leur acte est contraire au Livre Que les lois sur terre vont partout les poursuivre
Une guerre sans merci doit être faite aux lâches Qui seront débusqués et traqués sans relâche Qu'ils payent ainsi leurs crimes, ici et maintenant Le jugement suprême viendra, assurément
Nul ne peut s’arroger de tuer le printemps Ni d’écraser les fleurs, la vie, impunément Ce droit, que Le Seigneur a donné en cadeau Et qui fait que l’espace devienne un peu plus beau
Dans quel Age vivons-nous où des choses étranges Font que l’humain soit bête et que la bête soit ange Dieu, ayez pitié de ces beaux papillons Qui donnent des couleurs à ce monde en haillons !