Quand je lis ton poème, c'est toi que je caresse Ce sont les bienvenues, mes retouches, dis-tu C'est comme si tu disais, caresse-moi sans cesse Je te vois, je t'entends, je te sens, le sais-tu ?
Lorsque je bois ton texte avec délicatesse C'est toi que j'admire, belle Mona Lisa Prodigieuse muse, merveilleuse princesse Dont la flèche ajustée, dans mon cœur s'enfonça
M'attardant sur un vers, c'est un baiser posé Sur ta main d'ivoire si belle et généreuse Qui l'a bien ciselé, patiemment composé Comme font les poètes de l'époque glorieuse
En prononçant ton nom, à voix haute ou basse C'est un long soupir, sortant de ma poitrine Qui atteindra ce soir, ton balcon, ta terrasse Porteur de mots d'amour et de brise marine.