« Poète, tu n’écris plus, Suis-je pour quelque chose ? Jamais je n’aurais cru Qu’un jour j’en serais la cause. Je ne t’ai jamais quitté, Je sais, tu ne me vois pas Mais je n’ai pas regretté D’être toujours près de toi. Mon inquiétude est apparente Tu es là pourtant, je te vois Mais demeure toujours confiante : Que de crises sévères Malgré l’hostilité Ont été éphémères Et se sont effritées !
Le Poète :
Ô charmante compagne, Ô Muse, ô égérie Je franchirai les montagnes, Chevaucherai les prairies Sans gémir, sans souffrir, Te sachant à côté. Plutôt mourir, Que te voir me quitter ! Ma plume vient se nourrir A l'encre de ta dictée.