Il rougit, blêmit, Pétrit de meurtrissures, Bientot plus qu'une chair tarie, Aux veines flétris, à la terrible allure,
Que de violences sur un organe si sensible! Combien de combats à t'il dû endurer ?! Ce cœur, cet être entier, A la naissance si paisible.
Brûlant sans feu son corps d'une souffrance irrésistible, D'étincelles en étincelles, L'Ycar voyait son soi consumé , Par l'autre coté du miroir brisé,
Bientot il comprit qu'il se rendait complice, D'un virus orgueilleux, occlue dans sa conscience, Le parodiant par défiance , Celui qui sans accord à sa volonté nous fiance,
L'adroit démon ego, D'une main impétueuse et sensuelle , Pinçant le cœur tel un étau, Pour assombrir l’âme et taire le zèle...