Abreuve-moi de nuances , De reflets, de volumes ! Donnes-moi une présence! Je te rendrais sans amertume .
Si souvent tu t'égares , Dans des tourments qui te fustigent , Et mon image , à la frustration t'oblige, Si bien qu' il me semble , te désempare ?!
Accentue mon nez aquilin ! Dis-je avec un mépris souverain. Éclaircit mes lèvres douces ! Toi que ma beauté étouffe ...
Devrais-je te jouer un arpège ?! Pour que tes mœurs se soulagent ? Que ton orgueil s'allège ? Et le retenir enfin, dans ma peau en esclave ?
Veux tu me rendre fou ?! Toi qui me lie au carcan de son doute ... Là ou mon regard porte, je ne vois que ses genoux ... Toi , pinceau que maintenant je redoute !
Pose dont le bâton ! Mécréant . Qui fait fie de mon supplice, Et voudrais avec malice , Sur la toile me rendre sentence ...