On dessine parfois sur un morceau de feuille Un reflet de l'ennui, un diablotin livide Qui surgit sur le nez et puise au fond de l'oeil Des larmes en grands flots : un épais voile humide.
Ce reflet de l'ennui dépourvu d'ossature Se faufile en nos coeurs afin de profaner Les tombes de nos joies fragiles à l'usure Et les fleurs alentours ne peuvent que faner.