Te souviens-tu d'un temps Où aux rives de l'ennui Nous accostions aux soirs de brume Désemparés de ne la connaître encore La cale chargée de pensées amères De regrets monstrueux Et d'idées affreuses
Ou bien préfères-tu Les flancs chargés d'offrandes N'honorer que celle dont le sourire À fait de nous des éternels sujets