Le piano sur la plage et puis le bruit des vagues Ton reflet qui rejoint le mien comme un heureux présage Tes mains sur mes épaules et ton ombre qui me frôle Quand je t’offre une aubade presque à la nuit tombée
Le piano sur la plage et les embruns marins Les parfums de fleurs sauvages qui embaument le soir Ce rêve nous l’avions fait nous le réalisons D’une échappée à deux sous la voûte des cieux
Les notes se font dociles comme mon corps alangui Sur mes formes graciles que tu dessines sans fin Ma voix module parfois sur un point délicat Que tu attises encore certain du dénouement
Le piano sur la plage et le désir qui monte Le clavier qui s’affole sous la douce clarté Je vibre et je m’envole sous ta bouche affolée Qui boit à la corolle de mon plaisir à toi dédié
Quelques accords encore plaqués avec emphase Et puis je m’abandonne brûlante de trop de fièvre Sous ma peau la laque satin glisse comme tes mains Et ton corps qui m’étreint et à présent me rejoint
Le piano sur la plage pour seul lit d’amour Improbable alcôve inattendue symphonie D’une octave à l’autre le plaisir monte s’invite Belle chevauchée d’amour tendre et inédite.