Qu’est-ce que mort, sinon une absence qui vit ? Qu’est-ce que mort, sinon l’arrêt du cœur du mort ? Qu’est-ce que mort, sinon l’essor d’une autre vie ? Qu’est-ce que mort, sinon la fin du ton du corps ?
La vie est bien fragile, Elle ne tient qu’à un fil ; La vie charnelle est précaire, Pour nostre Terre Mère.
La perte d’un être cher peut être ainsi forte ; Le deuil porté, pour ne pas taire le défunt ; La douleur, de la folie nous conduit aux portes ; La tristesse, de ses bras glacés nous étreints ;
La vie est bien fragile, Elle ne tient qu’à un fil ; La vie charnelle est précaire, Pour nostre Terre Mère.
Mais lorsque nous mourrons, ce sera pour renaître, La vie n’est qu’un pas dans la marche de l’esprit. La peur de la mort, le fait de la méconnaître, Empêchent de dormir dans le calme fini.
La vie est bien fragile, Elle ne tient qu’à un fil ; La vie charnelle est précaire, Pour nostre Terre Mère.
La mort, compagnons, doit être bien accueillie ; La mort, à bras ouverts, comme une vieille amie ; Il ne faut pas chercher à vaincre cette mort ; Nous ne la connaissons pas assez, pas encor ;
Car de la vie, des rivaux se dressant encore ; Le dernier ennemi détruit sera la mort.
