Je sais des matins sombres Où nos prières succombent Des matins sans lumière De froids matins d'hiver Et puis chantent les oiseaux Au coeur de nos sanglots Le midi apparaît à moitié Triste journée commencée Le vent danse dans les allées Dieu souffle son éternité Nous voici donc condamnés A vivre et espérer Pour donner sens à l'existence Autant vivre sans pleurer Sans résister contre la quintessence Des années qui vont arriver Vivre le bonheur incrusté Dans les interstices de notre conscience Et oublier ces matins pluvieux Vivre heureux dans le coeur de Dieu.