Le Souffle divin parle à nos côtés en un silence émerveillé, Langueurs indicibles pour contempler les murmures du temps, Les secondes coulent leurs derniers moments, L'émerveillement puise sa puissance dans le coeur de Dieu, Nous le savons depuis les commencements, Mais nos consciences sont obscurcies depuis longtemps, La clarté ne pénètre plus la cécité de nos yeux, Notre âme d'enfant est morte sans mot dire, Le firmament cherche les reflets de nos désirs, Il suffit pourtant de retourner en dedans, De nos corps figés par les convenances périmées, Pour retrouver ce sens premier cette immortalité, Ce sentiment d'enfanter d'inexorables enchantements, En présence d'une Présence qui ne se présente plus, Tant nous savons la mémoire de son absence, Un bruissement que l'on croyait perdu, Revient à chaque pas dans les ciels de nos trépas, Car nous mourons un peu plus chaque jour, Mais cela ne compte pas quand nous sommes Amour.