Vieux pavés que nos pas caressent, Berges médaillées d’or où les arbres me saluent. Leurs branches en tonnelles pour péniches encalminées Ploient sous l’ardeur d’un soleil d’automne.
Dans la pureté du ciel frais et bleu de la ville, Quelques mouettes égarées, jouent, crient, se mordillent. Les passants, jaloux, les regardent étonnés.
Tout est calme !
Expression fragile d’un bonheur suranné Moment éphémère volé à la course du temps, Cœur gonflé de nostalgie d’un impossible paradis.
Briser le poids des habitudes, l’attrait de l’immobile, Je retiens mes pas et goûte cette esquisse de liberté.