Glisse sur l’herbe frissonnante L’ombre du corbeau croassant.
Joyeux chahuteurs au pelage miel Deux chiots boule de poil s’ébattent.
Les écolières d’un oeil vif S’interpellent et chantent leur jeunesse.
Là-bas de l’autre côté du fleuve Ignorant les rumeurs et les vapeurs Contemplant à ses pieds, des bateaux farceurs Le palais aux poutrelles découvertes Se refait une beauté pour accueillir la fin de l’automne.
Paris au début de Septembre A dans son ciel des reflets tendres.
Ce n’est plus l’été lourd de moiteur Et pas encore l’hiver âpre de froideur. C’est l’été, la chaleur en moins C’est l’hiver, la chaleur en plus.