Sur la plage du dos, la main est face au monde Prête à donner, prête à prendre. En contre face, la main se pose. Elle expose ses lignes, de vie à trépas Sans dévier d’hier.
Aux regards de tous, elle, semble fragile. Ses fidèles compagnons attachés à elle Par leur apparente désunion, attendent, vigilants. Imperturbables cerbères de l’objet de convoitise, Prêts à la manœuvre pour polir, manipuler et prendre À bras le corps, toute chose avec doigté.
La paume recevra l’obole de leur combat. Paume, appeau d’une main amie, Dans l’espoir de rencontrer l’autre main qui l’enrichira. Destins réunis dont les doigts entremêlés Seront les phalanges gardiennes.