Le ciel se déchire en gris, Le vent s’amuse avec les buissons, Le sable, en pirouette, ceinture la maison.
La girouette hulule son long cris; La tempête, bientôt, ne fera aucun détail. Dans la grange, l’aîné calme le cheval. Sans précaution, le vent lui serait fatal.
Le sable mitraille de mille épingles Barrières, vitres, la moindre élingue. Le château d’eau tremble, antique. Le ciel est un damier désordonné.
Dans la maison, le bébé pleure, Le vent hurle plainte et hideur Brise les enclos, annihile toute volonté, Atmosphère de folie, cris de panique. Le tonnerre chevauche la plaine Hurle de l’homme sa haine.
Nul recoins où se cacher Nul silence pour se reposer Tout n’est que bruit, cris et débris.