Défonce ou marin (Lettres à Mitch), Première partie
J'ai fait le tour des bars Pour voir si tu y étais entré Puis celui des fast-foods Mais on m'a dit que t'étais parti. T'as laissé ton foulard Je ne l'aurais pas lavé mais gardé Et voilà que je boude. Même que ta femme ne m'a rien dit !
J'ai pris les lignes de métro Mais rien ne m'a menée ici. J'étouffais, j'étouffais trop. C'est là que j'ai su qu'à l'époque Katy attendait sa Mini ! Te souviens-tu d'elle ? Hard knock...
Y'a eu des trahisons Des coups d'poignard dans l'dos. T'allais vider les cargaisons À leur arrivée au port. Tant pis, je ne trouve plus les mots Que tu disais si bien encore.
Au port, j'ai vu "that man". Il n'a fait que me duper. S'il s'appelle Bruno ou Boris Je ne sais pas encore très bien. À quelques mètres de là, ça stagne. Cet endroit où t'allais sniffer Plus d'une fois, sans artifice. J'aurai su que t'étais pas le mien.
J'ai allumé un bâtonnet D'encens, je n'ai pas su prédire Ce qui se, ce qui se passait. Tous les marins de Livingstone T'ont entraîné dans leur délire. C'est combien, la déconne ?
Y'a eu des trahisons Des coups d'poignard dans l'dos. Pendant qu'ils vident les cargaisons Je peux te chercher dehors. Tant pis, tu disais bien ces mots. Je peux les lister sans effort.