Ils voient mal qu'un type de ton âge Sorte avec une fille du mien. Pas besoin de planter l'image ! Je peux être fière de mon grand brin De plume, pourvu qu'tu apprécies ! Laisse-moi seule ici Bien cachée là, sous tes décombres. Après la brune, la blonde.
J'étais assise à une table Et toi, tu étais dehors. Avec mon côté redoutable J'ai pas pu te lancer mon sort.
Attends, je sors de mon terrier. C'est bien ça, la mate ? Tu fais tant de choses à la hâte. Prends donc ton contre-pied !
Comme un caillou dans ma chaussure Tu me taraudes de questions. Mais j'veux qu'tu fasses pâle figure Quand je te cause des émotions De censure, jusqu'à l'ascenseur ! Ce serait une erreur De dormir avant que tu partes. Après la gifle, la tarte.
Tes confidences sur l'oreiller Je ne les crie pas sur les toits. Quel malheur d'avoir deviné ! Ta compagne est plus jeune que moi !
Je t'pousse quand tu veux me tirer. C'est bien toi, la frappe ? La vernie, l'chien, prochaine étape : Prends donc ton contre-pied !
Souvent en retard au travail Tu sembles aveugle et j'ai l'air sourde. Réveille pas l'ardeur, tu déraille Chaque fois que j'tiens à en découdre. Claquement de doigts, aussi sec Mes ongles sont cassés. Si tu portes la coupe à ton bec Bois donc à ma santé !
Tes appels restent lettre morte. Je n'réponds pas au téléphone. Demain, je serai assez forte Pour fermer à clé si tu sonnes.
De toute façon, tu as d'la gueule. C'est pas ça, canon ? Le chien, la vernie, quel poison ! Restons donc seule à seul.