Puisse cela me déranger Si les gens parlent tous en même temps Alors je bois pour oublier.
C'est dégoûtant, cette pluie qui tombe dehors Y'a eu des jours où vous étiez plus forts Alors je m'accroche aux perles de sommeil Vu que ma peau peine à supporter le soleil
Au guéridon, il me fait face Et me filme, me propose une glace Dois-je accepter sa demande Ou refuser qu'on le défende ? Le gardien de mes nuits s'approche lentement Lui seul sait que nous étions amants Qui de nous résistera à la tentation ? Lui ou moi d'abord ? Mais attendons Attendons encore...
Devant elle, tant de piqûres de moustiques Improvisation en dîner acoustique Sacré départ, sacré détour Quant à moi, je fais cuire au four Mon petit déjeuner, car je me lève tard Fécond flambeur furibard
Il n'y a plus personne Les vautours reprennent ta place De menteur de première classe Exigeant sur la donne.
Vous avez éteint ma flamme Je perds l'envie de continuer À cause de moi, vous constatez Les mérites infâmes Je vous serre contre moi après ce jeu Où personne ne gagne de nous deux.
Dans ces couloirs vides où tu danses Ta main dessine sur la vitre Le reflet de son absence Au milieu de votre équilibre
Non, ce n'est pas la peine de me faire belle Une cascade coule de très loin Il aurait dû rester demain Pour embellir la vérité dans sa chapelle
Je guéris, je guéris, je guéris Sans lui, je serais perdue L'état des lieux me désespère de le voir ainsi Vous êtes les bienvenus ! Au trou tous les souvenirs Et au pilon tous les regrets Ce que nous ferons après Ne regarde personne... Je sais à quoi m'y tenir.
Un bateau en papier qui flotte sur l'eau En dessous de la fontaine... C'était beau. Au guéridon, il me fait face Et me filme, me propose une glace Dois-je accepter sa demande Ou refuser qu'on le défende ?