C'est juste la première baffe, la plus amère Sous sa veste qu'il dégrafe en solitaire Ou perché sur un muret, et bien couvert Il pense à ce qu'il était et désespère.
Son cœur qui tape et le rattrape Et ce soir qui l'indiffère Son élégance comme de la chance Au départ de Cavalaire.
Les siens sont à la piscine et lui, par terre Où il peut salir son jean, mais par-derrière. Il n'est pas vraiment sportif car sa matière C'est débusquer les fautifs, tiers après tiers.
Il suit la braise dans son malaise. Le jour est pair ou impair. Il tient le coup pour rien du tout Et il s'oppose à la guerre.
Lui, c'est une cheminée, ce qu'il peut faire Jusqu'à voir le bus arriver après l'affaire. De décembre à février, s'enrouer, se taire Fait froid, il peut résister à ce frimaire.
Il retrouve après des heures, tous ses repères Grâce aux lumières extérieures, mais sans éther. Dans sa veste qu'il entrouvre en solitaire Pas question que l'on découvre son pied-à-terre.
À voir les chiens passer au loin Dans ses lentilles ou ses verres Il se tient droit, bien qu'il fasse froid Éclairé par la lumière.
Il abandonne sa mission s'il n'est pas fier. Des fois, il peut tenir bon une nuit entière. Il est tranquille à l'arrêt et très couvert Bien perché sur le muret, les mains à l'air.
S'il pilotait le gang, un air délétère Il lâcherait au lendemain, tout de travers. Il pense à ce qu'il ferait et désespère Pose une main à son paquet, mais rien à faire.
Dessous son cuir, il peut séduire Des premières aux dernières. Il fait encore beaucoup d'effort Au passage à l'heure d'hiver.