Comme ceux qui ont mis le doigt dans l’engrenage Du tabac corrosif en buvant sa fumée Et qui, pour s’affranchir de leur propre esclavage, Doivent, de volonté, férocement s’armer,
J’ai été moi aussi retenu en otage Dans l’environnement de ta personne aimée Et contraint de mener un douloureux sevrage Pour, de ta compagnie, me désaccoutumer ;
Et comme les anciens fumeurs de cigarette Qui cèdent à nouveau au désir qui les guette, Infidèles soudain à leurs nobles sermons,
J’ai des velléités de retrouver tes charmes… Mais l’air pur qui emplit à présent mes poumons Balaie rapidement ces touchantes alarmes.