Tu es belle ma femme avec ton ventre rond, Avec tes seins gonflés de sève maternelle, Tu portes le présent de notre amour fécond Dans des gestes narrant ta grâce naturelle.
Ta façon d’exhiber ce ravissant bidon En montrant ta fierté me charme et m’interpelle Et, toute enveloppée, toute grosse dondon, Tu restes mon aimable et douce jouvencelle.
Mais, le dirai-je aussi, ces formes ont le don D’émoustiller mes sens et ce cher Cupidon S’est défaussé pour moi d’une flèche nouvelle.
Au risque de fâcher un esprit pudibond, J’ai envie de céder au désir qui m’appelle Et de te convier à la fête charnelle.