Voyez ma solitude, ne me comprenez-pas. N'allez pas faire croire que je m'en vais pour rien. Et regardez s'enfuir le ciel quand il est la, En pensant aux refrains, En lisant des quatrains.
Je ne pars pas, je mens, et je l'aime pourtant Ce doux poème d'or que l'on aura détruit Quand la vie intrépide nous couvrira le vent Et nous aimerons fuir, comme ils aiment le bruit.
Ne jugez pas le rien quand il s'agit de rien Bien qu'il ait attaché tout ce qui lui résiste Il est plus fort que tout et s'en va au matin Et vous ne serez plus personne sur sa liste.
Pour un être perdu, qui ne veut qu'une belle La solitude même, que l'on rêve en secret Que la loi qui nous tue, abondance cruelle Fera pour moi le rêve de mon éternité