Adieu monde cruel Aujourd’hui le monde est triste La campagne est froide La luminosité diminue et la froide lueur blanche et grise A remplacé la chaleur des rayons du soleil Et des personnes qui m’entouraient C’est la fin du film tout le monde se reconverti Et on pourrai croire qu’une époque est révolu En cette fin de journée Pas d’euphorie pas de dialogue Seul le monologue D’un son mélancolique Berce la longue pente Des pensées laconiques L’esprit s’ecoule le long des notes Qui l’encouragent a glisser Il n’a plus rien ni personne Pour se retenir ou se hisser Je ressent un vide De tous les instants vécus jusqu’ici Bon ou mauvais L’heure du bonheur ou malheur Ils apportaient dans mon cerveau Un simple flux de molécules Des courants chaleureux Qui me remplissaient l ame De mots subtils et heureux La mélancolie provoque les même aptitudes Que l’euphorie pure Il est simplement plus difficile et plus dur De la contrôler De se mettre a écrire Et ainsi écourter le plaisir Ou perdurer la maladresse De l’âme en détresse Qui ne sais qu’attendre Des moments plus tendres
