Laissez moi contempler une dernière fois vos mèches Mes yeux vont bientôt se fermer pour l’éternité Ainsi je ne me soucierais plus de futilités On va me glisser lentement dans la tombe fraîche
Je rejoindrais ces immortels gris et osseux Préférez rire que pleurer ma pauvre carcasse Je n’vous embarquerais plus sur des chemins tortueux Rassurez-vous mon Amour, ces choses-là passent
Je donne mon âme à vendre, vous vous enticherez De nouveau très vite d’un amoureux débutant Tu n’es qu’un cœur d’artichaut ma belle et fine Enfant C’est la nature humaine qui le veut mon Aimée
Dorénavant j’imaginerais les chaleurs de nos nuits Vous, vous ne ferais que retrouver ces sensations Avec des hommes qui ne vous seront d’aucune dévotion Pendant que mes chairs se ramolliront sous la pluie
Je n’imaginais pas le fait que je vous poussais Dans le gouffre de la solitude et du mépris Excusez-moi, je n’ai fais que vous oublier Dans nos derniers regards échangés j’ai enfin compris ;
Ma souffrance et ma douleur vous ont été infligées La dureté de mes états d’âmes vous a même fouetté Je m’en vais sans dignité, aucune, je mérite de périr Tachez d’être heureuse, j’en ai fini de vous détenir.