Vos
poèmes

Poésie Française : 1 er site français de poésie

Vos<br>poemes
Offrir
ce poème

Camille MORRISON

Journal dans Paris matin

La lumière bleuâtre noie les oiseaux
Petite volée sur la pelouse à touristes.
Un collectionneur d'images ;
Révérence à La Dame de Fer

Souffle tiède au creux de mon âme,
Souvenir sans visage de cette nuit.
Trouble vision de la rue pavée ;
Marcher est une réflexion -
- pas donné à tous

Déambule. Erre sous le nouveau zénith,
Pont cadenassé des amours éphémères
Enfermés dans une humide étreinte.
Ne plus jamais étouffer ; résister.

Les corps s'affairent et courent
Travail. Métro. Vide.
Jubilation en voyant ces obligés
Personne pour jouer, tous en laisse !

Gros détour pour l'ouverture.
Le marbre est encore froid.
Les Grands y dorment, toujours.
Rêve de sépulture ; inaccessible.
L'épitaphe est prête
- Y a plus qu'à!

Alarme tonitruante, furibonde presque.
Retour à l'état d'amorphe
Dans la rame - retour en arrière pour nous.
Vivement la nécropole du silence, calme.

Grande avenue ombragée
Platanes abritant les mots doux
- démarches de filles de joies

Classique matinée.
La fin était-elle obligatoire ?