Chaque matin nouveau, mes yeux s'ouvrent soudain, Et comme chaque jour, mon corps n'a plus faim. Le café brûlant, qui fume au coin du feu, Ne pourra réchauffer mon âme,ou alors si peu. Déambulant d'une pièce a l'autre, la tête vide, Répétant les mêmes gestes, la mine livide, Sans cesse je vais, et reviens sur mes pas, C'est une certitude, mon coeur est déjà las. J'ouvre ne fenêtre, le soleil est radieux, Et pourtant il pleut...Il pleut dans mes yeux.
Chaque soir nouveau, mes yeux se ferment soudain, Et comme chaque nuit, mon corps s'émeut enfin. Les flammes brûlantes dansent dans le feu, Réconfortant mes sens, mon coeur est pris pour jeu. Déambulant d'un rêve a l'autre, d'un pas timide, Je me défais enfin de cette journée fétide. Sans cesse, d'images magiques, je fais mon repas, C'est une certitude, je suis bien loin du trépas. J'ouvre une fenêtre, la lune dort dans les cieux, Et tant pis si demain...Il pleut dans mes yeux.