Tout petit déjà, je regardais par le TROU de la serrure. Les jambes d'abord attiraient mon regard, Puis les fesses, les cheveux longs et la gorge laiteuse. Tout petit déjà, je regardais par le TROU de la serrure. Mon œil distinguait des formes bizarres, Des couleurs étranges, Une sorte de voile noir S'étendait sur la lande. Parfois, Un bruit venait percuter mon tympan. Le monde était obscur Et je n'étais pas très sûr De vouloir en savoir plus.
« Poussez, Poussez Madame ! » Derrière le trou, le TROU de la serrure, ça hurlait, ça suintait le désir et la peur. « Poussez, Poussez Madame ! » Que fallait-il que je fasse? Rester là et attendre mon heure? Ou prendre part à l'action? « Poussez, Poussez Madame ! » Ne pouvant tenir plus longtemps cette situation, Résigné, Je pénétrais, je pénétrais par le TROU de la serrure !