Comme un envoûtement qui frappe là Comme un engourdissement qui ne vous quitte pas L'amour, consciemment oublie l'éphémère; Il se donne des racines qui s'implantent sous terre.
Je suis la clématite qui te poursuit Qui près de ton coeur s'élève et grandit. Je t'envahis, tu m'envenimes, Je suis ici pour toi, je te suis légitime.
Comme la feuille, un beau matin, qui quitte l'arbre Partiras-tu mon ami, t'arracheras-tu en restant de marbre? Laisse moi rester corrélée à toi Et je t'en prie, ne me quittes pas.
La peur de te perdre est si intense, Je vois un poignard, un poison, une potence... Mon amour est-il si démesuré? Est-ce un crime de trop te désirer?
Mon coeur plaide coupable en ce cas Comprends-le, il ne respire qu'au creux de tes bras. Tu es ma saison préférée; voici mon amour révélé, Rien ne sert de le cacher, il est tout mérité.
Mes mots ne s'enfuient plus et se pressent sur le papier Ainsi s'établit l'état de mes sentiments troublés Oui, c'est à toi que ce poème est adressé. Vois seulement comme je peux t'aimer.