Vos yeux ne s'ouvrent plus. Un bruit est un coup de massue. Tout devient oppressant, votre corps est pesant Et chaque pas est une enclume qu'il faut lever.
La nausée vous poursuit, la pensée est une mare noire Rien n'empêche vos gestes de mourir dans le brouillard. Tout devient oppressant, votre corps est pesant Et chaque seconde est une éternité qu'il faut affronter.
Votre vision se brouille, vous ne bougez plus. Rien, rien n'est plus possible, vous n'avancez plus. Vos paupières luttent, tentent de se lever Vos yeux tournent et retournent à se défixer.
La rue s'efface, les ombres s'évaporent. Un drap frôlent votre pied. Tu dors... Ton regard se découvre, tu es arrivé. Enfin sorti du monde onirique qui te tenait prisonnier.