Longue étendue cotonneuse et soyeuse Enlace moi, abrite moi Que cesse le vent violent et froid Qui traverse ma chambre noire. Éloigne de moi la langue rappeuse Du froid matinal presque illusoire Si léger, si piquant Et pourtant oui pourtant Il est là tout autour de moi.
Je m’enroule Et me déroule Au cœur de tes fibres Parfois une plume me frôle le nez Je lui souffle dessus et la voilà libre, Je peux me re-cacher.
Mes pieds t’échappent, Ma tête et mes bras aussi. Je t’appelle à la rescousse mon amie Happe moi dans ton sein Et ne me réveille pas. Rattrape Mes rêves au vol, retiens, retiens!