Longue rivière de bitume Qui inonde le paysage, Tu serpentes et inhume Les fleurs de son corsage.
L'herbe est brûlée sur sa peau, Recouverte d'un noir funeste. Papiers, résidus et mégots: Jetés sur son dos. La nature peste.
Elle déclenche tempêtes et pluies Et bouleverse les saisons. Faunes et Flores s'appuient, Cherchent à s'adapter à l'unisson.
Le sol se craque et ouvre une brèche Les fleurs sortent, l'herbe s'échappe. La terre reprend ses droits et assèche La rivière noire que dans son sein elle happe.