Je sens mon esprit, papillon pris dans un filet Mes antennes sont tordues, mon aile battante, brisée. Les étoiles qui dans la nuit viennent, me crèvent les yeux, Je pleure,je meurs,sans fleurs, Sans bruits,sans rire,sans adieu.
Ma passion pour la joie a été dérobée Hélas personne n’a cherché à la protéger Et mon âme affamée, amour et paix réclame Pour rallumer mon triste cœur désormais sans flammes.
Mes idées en patinoire ne me renvoient rien Le temps m’a oublié sous ma rivière de larmes Et de lourds grêlons ont cogné mon cœur sans armes.
Je suis un désert, le néant, je ne suis rien.
J’étouffe dans le noir brouillard, pensant avec rage A mes sentiments hibernant, sous de lourdes dettes. J’abdique dans le vent froid, sans force dans la tempête Finirais-je un matin prochain par faire naufrage ?