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Carine IDILMAK

Papillon

Un jour un papillon, venant juste de naitre
Découvre ses ailes d'argent, les soulève, les fait battre
Rempli d'appriori sous un soleil très traitre
Il s'envole à la vie dans un corps de nacre
Découvrant tour à tour la beauté de la vie
Parcourant les délices de la nature complice
Il se laissait porter et en était ravi
N'ayant pas peur du ciel, il en était le fils

Aucune crainte pensait-il ne pouvait le troubler
Pourtant il lui manquait une force céleste
Cette rose d'amour que personne ne conteste
Ce pouvoir du soir qu'on ne peut oublier

Cette voix lui disait qu'une très belle présence
Pourrait d'une seule pensée faire frétiller ses sens
Anhiler toute souffrance et remplir son coeur
D'un nectar divin, d'une tendre pudeur

Soudain à sa plus grande stupeur, phénix son frère
Semblait se dérober, devant une dame toute noire
Vétue d'une sombre robe parsemée de rares pierres

Et d'un visage d'or, le visage du soir

Paralysé de peur , la nuit étant tombée
Sachant bien que sa vie ne durerait qu'un jour
Il cotoya l'horreur et se vie tournoer
Dans une pièce sombre, celle des derniers jours

Une flamme brillait dans cette sombre pièce
Cette flamme l'attirait, belle comme une déèsse
La chaleur, la torpeur ressenties au contact
De cette flamme d'or le fit passer à l'acte

Il tourna autour d'elle engourdissant ses ailes
Et la flamme virvoltait appréciant tout autant
Ce papillon d'argent qui affrontait le temps

Il n'avait qu'une envie, il ne voulait plus qu'elle
Se jeta tout entier pour voler en fusion
Faisant brûler son âme, il n'avait pas raison
Car la mort de la flamme et celle de son amant
Mérite un sévère blame même si l'acte est dément

Rappelez-vous cette histoire, retenez bien leur mort
Même s'il est vrai que l'amour est plus fort
Vous ne referez pas ce serait un grand tort
L'amour terre à terre juste pour l'attrait du corps