Nuit d’insomnie, l’attente sombre. Assis dans l’ombre d’un jour, J’attends l’autrui. Une pause accablante dans la vie, Une agonie dans un état d’apesanteur, Un abîme de silence.
Et puis, Les oiseaux se mettent à chanter, Lentement le soleil se lève Au-dessus de l’horizon qui m'avoisine. Un calme paisible me submerge Au plus profond de moi Alors que le jour naît.
Un moment pour oublier la veille. Tu réalises, tu entrevois Le cercle de la vie, Une aspiration vers l'avant. Tout comme les cieux s’éclairent, Tout comme les couleurs se distinguent Des ombres, tu est prêt.
De nouveau, cette ardeur s’éteint, Cette ardeur qui te fait espérer Comme un feu nourrit de la vie et De la force, Une puissance.