Il est ce recueil qui ne parle que pour toi Des pages fragiles, tout en papier de soie Se froissent, tournent sous le souffle du vent Elles ne peuvent lutter car c'est un conquérant
Elles sont trop fines l'encre glisse dessus Ses lignes pour une plume avaient été conçues ; Elles savent très bien pourquoi elle les fuit Différents encriers l'inspire aujourd'hui
C'est dans la tourmente qu'elles s'envoleront, Larmes bien que célestes alors les souilleront Effaçant des écris qui étaient trop jolis Pour des feuilles lisses et pas assez vieillies.
Peut être que le temps après un lourd labeur Collera les morceaux pour en faire une fleur Est-ce qu'elle s'ouvrira ou restera bouton Les pétales alors ensemble flétriront.
Alors fille naïve tu la feras sécher Au creux de ton journal renfermant tes secrets , Tu verras tes pages soudain devenir bleu, Et ça sera les larmes qui coulent de ses yeux.
Surtout à l'avenir reste bien sur tes gardes, Méfies toi surtout si il s'agit d'un barde ; Attention Cupidon quand il choisit sa cible, Fait que souvent l'amour soit un jour impossible.