Ce soir on est si bien et tu te laisses aller, Je t’écoutes en silence et te laisses parler Du radeau dérivant emportant ton enfance Embarcation fragile emportant ta souffrance.
Désespoir d’un enfant qui appelle sa mère, Absence innommable remplacée par le père Qui courageusement relève le défi Et des quand dira t’on saura en faire fi.
La solitude aidant il rencontre la femme Qu’il croit que dans sa vie rallumera la flamme Qui viendra éclairer dans son triste foyer Les enfants esseulés et enfin les choyer.
Mais c’était sans compter le facteur « pas de chance » Qui poursuit la famille et rentre dans la danse ; Alors ton frère et toi connaissez le placard Serrez l’un contre l’autre il devient cauchemar.
La femme n’était mère mais simplement mégère Et vous revoilà seuls auprès de votre père. Mais une fois de plus il sait se relever Et fais tout ce qu’il faut afin que vous rêviez.
Tu débordes d’amour et sais tant en donner, Que nul pourrait jamais ta vie imaginer ; Ce n’est pas du Zola pourtant ça pourrait l’être Mais pour toi ton papa a su rester bon maître.