Je sais que tu es mal, que tu souffres aujourd’hui ; Celui qui dans ton cœur a la première place Que tu lui a donné même si le temps s’enfuit ; C’est ce père si bon, rempart à la menace.
Il a mal dans son corps et toi c’est dans ton cœur Qui de lui n’a connu que l’amour que l’on donne Aux enfants qu’on a eu, corolle d’une fleur ; Lui en étant le centre et se faisant lionne.
A la place de celle dont l’absence d’hier A su faire de toi l’homme à la rage au ventre ; Tu te bats maintenant pour se père si fier Qui a su vous garder bien au chaud dans son antre.
Alors dans cette épreuve mes pensées vont vers toi Et sache que ma main pour toi reste tendue Qu’elle restera là et j’y mettrais ma foi Pour que dans l’avenir la joie vous soit rendue.
Dis toi que chaque jour recèle de l’espoir, Il s’est toujours battu et se battra encore ; Sa descendance est là et chassera le noir De la nuit oppressante et reviendra l’aurore.