Qui rêve d'une vie où tout est décidé ? Il vaut mieux la jouer et ce qu'avec un dé ; Si vivre pour mourir il faut que j'en profite Je verrai bien plus tard si le paradis existe.
Il vaut mieux la croquer et ceux à pleines dents, Moi je fais que passer quand je vois des couvents Car la révolution serait alors semée Si comme aux temps anciens j'y étais enfermée.
Il y a trop de juges et bien trop de bourreaux Qu'ils ne dégainent pas, qu'ils laissent aux fourreaux Leurs langues acérées par toutes leurs envies Alors que l'on affiche nos mines ravies.
Le monde est un panier en corne d'abondance J'aime tendre la main et rentrer dans la danse Des plaisirs qu'elle offre et ce sans restriction A celui qui sait prendre avec son émotion.