J’aime à la regarder cheminer lentement, Accrochée à son bras l’écoutant tendrement Lui conter ses efforts fournis à la pétanque Et chanter en riant « je vise puis la manque ».
Elle rie de ses mots elle le sait heureux, Il a cette lueur qui brille dans ses yeux Quand, flattant son ego elle le félicite ; Son ciel redevient bleu il chasse l’anthracite.
Cette complicité est faite de l’amour Qu’ils partagent ensemble tout comme au premier jour De la douce hyménée qui fut leur alliance Pour une vie à deux au but longue distance.
L’après midi s’achève ils vont rentrer chez eux Toujours sans faire un bruit, tout comme gens heureux Faire mille projets c’est bientôt les vacances Les enfants vont venir alors plus de distances.